SUIVI DE GROSSESSE

Première consultation avec le gynécologue ou la sage-femme

La première consultation de suivi chez le gynécologue ou la sage-femme doit se dérouler avant la fin du troisième mois de grossesse, pour vérifier que la grossesse a bien démarré, s'enquérir des premières informations et éclaircir les premiers doutes. C'est principalement l'occasion de faire un bilan complet de la santé de la future mère et des éventuelles pathologies familiales (diabète, maladies génétiques...). 

Analyses du sang et des urines

C'est à cette occasion que le gynécologue prescrit les premières analyses de sang et d'urine. Les examens du premier trimestre sont :

• Groupe sanguin
• Rhésus
• Tests de dépistage des infections : VIH, syphilis, rubéole, toxoplasmose, hépatite B et C. Le test de la rubéole et de la toxoplasmose, dans le cas où la femme n'est pas immunisée, doit être effectué tous les 30-40 jours, jusqu'à l'accouchement, pour vérifier que le résultat est toujours négatif.
• Glycémie
• Le test de Coombs : si la mère a un groupe sanguin Rh négatif, il faut également répéter l'analyse jusqu'à l'accouchement.
• Analyse chimique, physique et microscopique de l'urine avec culture d'urine. 

L’échographie du premier trimestre

Elle doit être effectuée entre la 11ème et la 13ème semaine d’aménorrhée pour confirmer la datation, l'implantation, le nombre et la vitalité des embryons. 

Dépistage et diagnostic prénatal

Au cours de la première consultation après la conception, le gynécologue fournit toutes les informations nécessaires pour faire un choix éclairé entre les tests de dépistage non invasifs, comme le test combiné, ou les tests invasifs, comme l'amniocentèse et la choriocentèse.

Examens gynécologiques

Si quatre consultations gynécologiques environ sont suffisantes au cours des neuf mois, de nombreuses mères préfèrent toutefois consulter tous les mois. Au cours du deuxième trimestre de grossesse, ces rendez-vous sont utiles pour vérifier les analyses effectuées précédemment, prescrire d'éventuelles thérapies et consigner les résultats des examens de dépistage dans le dossier que la future maman aura toujours sur soi. Le gynécologue contrôle également la tension artérielle afin de détecter en temps utile les signes de pré-éclampsie. 

Tests d'urine et analyses du sang

• Rhésus
• Dépistage de la toxoplasmose et de la rubéole si la femme n'est pas vaccinée
• Analyse complète des urines
• Glycémie. Autrefois, les analyses du sang du taux de glycémie étaient proposées à toutes les femmes ; aujourd'hui, elles ne sont gratuites qu'en cas de risque de diabète.

L’échographie du deuxième trimestre

Cette échographie est dite morphologique, car elle analyse avec précision l'anatomie du fœtus. Elle est réalisée entre la 19e et la 21e semaine de grossesse par un échographiste expérimenté. 

Les examens gynécologiques

Dans ce cas de figure, le gynécologue vérifie les résultats des examens effectués, évalue la prise de poids et mesure la tension artérielle. À partir de la 32-33e semaine, on vérifie également la position du fœtus : si le fœtus se présente par le siège, on évaluera avec les parents différentes techniques douces pour tenter de retourner le bébé, telles que des exercices physiques simples, des techniques de relaxation ou la moxibustion. Si ce n'est pas suffisant, le gynécologue proposera au couple, dès la 36e semaine, d'essayer de retourner le bébé par des manœuvres externes (manipulation de version), qui doivent toutefois être effectuées par un spécialiste de la technique. 

Les analyses du sang et des urines

• Rhésus
• Un test de Coombs et un traitement préventif anti-D sont proposés aux femmes Rh négatif.
• Test de dépistage de la toxoplasmose, si l'on n'est pas immunisée, et autres maladies (test VIH, hépatite B, syphilis)
• Examen chimique, physique et microscopique de l'urine, plus culture d'urine.

Prélèvement vaginal 

À effectuer entre la 34e et la 36e semaine, il sert à exclure la présence de streptocoques bêta-hémolytiques du groupe B, qui peuvent être à l'origine d'infections néonatales graves. En cas de résultat positif, la femme se voit proposer un traitement antibiotique. 

Proposée systématiquement autrefois, elle ne l'est plus qu'en cas de pathologie maternelle ou fœtale.